Séisme au Maroc

Une nouvelle fois, un séisme a frappé le « Maroc inutile »

Le séisme qui a frappé vendredi soir le Sud-Ouest marocain, faisant plus de 2 600 morts selon un dernier bilan, a touché des terres pauvres et montagneuses, délaissées par le pouvoir central, celles-là mêmes que le colonisateur français avait qualifiées d’« inutiles ».

Rachida El Azzouzi

C’était il y a bientôt vingt ans. Un puissant séisme de magnitude 6,3 ravageait dans la nuit du 23 au 24 février 2004 la province d’Al-Hoceima au nord-est du Maroc, et frappait en son cœur le Rif et sa cordillère de montagnes, une région rurale et amazighe (« berbère ») déshéritée, abandonnée par l’État central. Imzouren, Aït-Kamara… plusieurs communes avaient été complètement détruites. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter