Venezuela: les chavistes l'emportent encore face à une opposition éclatée
Après avoir dominé les élections régionales, le camp gouvernemental a remporté une écrasante majorité de mairies ce dimanche. Plus que jamais divisés, les adversaires du pouvoir ne profitent ni de la crise économique ni du manque de popularité du président. Ils devront surmonter leurs divisions avant l’élection présidentielle de 2018.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
« Nous devons le crier au monde (…) crier la consigne du peuple (…) nous avons obtenu la grande victoire, l’élection municipale ! » lançait tout sourire le président chaviste Nicolás Maduro, dimanche soir, face à la foule drapeau rouge au vent, rassemblée place Bolivar dans le centre de Caracas. Aux côtés de Erika Farías qui a remporté la mairie de Libertador (district de Caracas), Nicolás Maduro annonce que son camp a gagné « plus de 300 mairies » sur les 335 que compte le pays. Une victoire écrasante. Le parti chaviste, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), en gouvernait 242 jusqu’à maintenant. Vingt et une des vingt-trois capitales des États qui composent le pays sont aux mains des socialistes.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.