Human Rights Watch (HRW) a enquêté durant un an sur le terrible massacre du 14 août 2013 au Caire. Le campement des partisans du président déchu Mohamed Morsi était alors pris d'assaut, causant la mort d'un millier de personnes. Deux responsables de l'ONG comptaient présenter leur rapport en Égypte ce mardi 12 août. Ils ont été refoulés à leur arrivée à l'aéroport du Caire. Leur enquête est rendue publique aujourd'hui à Genève.
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C’est un rapport de 188 pages qui risque de faire grand bruit dans le monde arabe. Pendant près d’un an, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a mené un travail de fourmi, en interviewant plus de 200 témoins, parmi lesquels des manifestants, des médecins, des habitants des alentours et des journalistes indépendants. Elle a aussi établi des preuves matérielles, passé en revue des vidéos, visité des lieux, réuni des documents officiels. Le but : reconstituer le déroulement du massacre du 14 août 2013 au Caire, l’un des épisodes les plus sanglants dans l’histoire de l’Égypte contemporaine.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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