Maghreb Express

Au Maroc, Nabil Ayouch filme la «razzia» sur les rêves

Le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, qui avait vu son dernier film, Much Loved, interdit au Maroc, sort Razzia. Un film choral qui croise cinq destins dans un Maroc tiraillé entre modernité et tradition, véritable poudrière sociale. 

Rachida El Azzouzi

Au Maroc, Nabil Ayouch filme la « razzia » sur les rêves et les libertés individuelles. © Mediapart

Trois ans après la censure de Much Loved, qui retraçait une réalité que le Maroc ne veut pas voir, la prostitution, Nabil Ayouch renoue avec le public marocain. Derrière lui, la violente polémique suscitée par ce film, considéré comme « un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine » et dont l’actrice principale Loubna Abidar avait dû se réfugier en France après avoir été victime d'une violente agression à Casablanca. En salle depuis la mi-février au Maroc, où il a été interdit aux moins de seize ans mais très favorablement accueilli (le film a été le candidat du Maroc aux Oscars), Razzia, son nouveau long métrage, sort en France mercredi 14 mars.

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