International

Syrie-Iran, le divorce

Vendredi 12 juin 2009, les Iraniens éliront leur président de la République. Si Mahmoud Ahmadinejad se représente pour un second mandat, c'est Mir Hossein Moussavi, ancien premier ministre de 1981 à 1989, qui est désormais favori. Mis au ban de la communauté internationale après l'assassinat du premier ministre libanais en 2005, année de l'arrivée au pouvoir d'Ahmadinejad, Damas est depuis en passe de retrouver toute sa place dans le concert des nations. Et, quel que soit le résultat de l'élection iranienne, la Syrie pourrait bien sacrifier son alliance avec Téhéran, tant les intérêts des deux pays divergent sur tous les dossiers chauds du moment au Moyen-Orient.

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C'est le vilain petit canard du monde arabe, le trouble-fête contre lequel pestent volontiers les diplomaties chérifienne, cairote ou saoudienne. Le pays que l'on aimerait bien écarter, au profit de la Jordanie, dans les grandes conférences arabes. C'est parce qu'elle est l'«allié objectif» de l'Iran chiite que la Syrie est ainsi pointée du doigt par ses voisins sunnites.

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