Brauman : « Les meilleures guerres sont celles qui n’ont pas lieu »
Alors que Russes et Américains annoncent un accord sur la Syrie, où en sont les chercheurs et les intellectuels, peu suspects d’être des va-t-en-guerre, qui se sont prononcés, après l’attaque chimique du 21 août, pour une action militaire ? Éléments de réponse et perspectives historiques avec Rony Brauman, ancien président de MSF et aujourd’hui professeur à Sciences-Po.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
AprèsAprès les discussions, l'accord. Russes et Américains ont annoncé samedi avoir trouvé un terrain d'entente pour tenter de régler la crise syrienne (lire ici le détail). Il s'agit d'un plan d'élimination des armes chimiques syriennes, qui donne notamment une semaine à Damas pour présenter la liste de ces armes. À plus long terme, Damas devrait retirer ses armes chimiques à la mi-2014, a indiqué le secrétaire d'État américain, John Kerry, après trois jours de discussions à Genève avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. Pour Lavrov, l'objectif posé par Vladimir Poutine et Barack Obama, présidents de la Russie et des États-Unis, a été atteint.