L’Allemagne n'a pas fini de panser ses plaies après Cologne
Quatorze jours après la soirée du Nouvel An qui a dégénéré, avec des dizaines d'agressions sexuelles, de vols et même de viols, par des jeunes d'origine étrangère, l'Allemagne est toujours sous le choc. L'enquête piétine. L'extrême droite monte au créneau. L'exécutif tente d'apporter des réponses politiques, sans convaincre.
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Berlin, de notre correspondant.- Quatorze jours après les « événements de Cologne », la stupeur et l’immense émotion déclenchées par la vague sans précédent de vols et d’agressions sexuelles commises par des agresseurs toujours non identifiés mais, d’après les témoignages concordants des victimes, d’origine arabe, commencent lentement à retomber. Le temps de l’examen des faits, des tentatives d’explication mais aussi des réactions politiques est désormais venu.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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