Les Etats-Unis font face à une épidémie d’overdoses à l’héroïne
C’est un problème nouveau que les candidats aux élections primaires ont vu surgir : l’augmentation spectaculaire du nombre de décès par overdoses d’opiacés, héroïne et médicaments antidouleurs. Cette épidémie vient souligner les dérives des prescriptions médicales et surtout la faible prise en charge de la toxicomanie.
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New York, de notre correspondante. – À observer les candidats aux élections primaires s’écharper, on en oublierait presque que sur les chemins de la campagne, ils font avant tout face aux citoyens. Oui, ils sont parfois obligés de se taire, de tendre l’oreille, et d’ouvrir les yeux sur les sources d’inquiétude concrètes de leur électorat. Par exemple ? Les addictions aux médicaments antidouleurs et à l’héroïne qui sont en train de faire des ravages à travers le pays. Selon le Centers for disease control and prevention (CDC), l'agence fédérale en charge de la santé publique, le nombre d’overdoses mortelles liées à la consommation de ces opiacés a augmenté de 200 % depuis 2000. En 2014, 47 055 personnes décédaient d’une overdose, causée dans 61 % des cas par la consommation d’un ou plusieurs opiacés.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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