Toute la réflexion sur l’Europe est hypothéquée par une contradiction insurmontable entre l’indétermination de son objet et le volontarisme de la démarche. Les meilleures tentatives de définition s’accordent le plus souvent à définir l’Europe par son caractère insaisissable, sans qu’on ne cesse pour autant de répéter cet impératif lancinant : il faut faire l’Europe. Il faut vouloir l’Europe. Il faut donc donner une forme à cette chose dont on s’accorde à déclarer la forme insaisissable. Il faut l’imaginer, la figurer, la projeter…
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous