Glyphosate: après la condamnation de Monsanto, la défense des victimes se réorganise

Après la condamnation de Monsanto à verser plus de 250 millions d’euros à Dewayne Johnson, un jardinier américain atteint d’un cancer, les autres victimes présumées du géant des pesticides espèrent que le jugement sera suivi d’autres condamnations. Mais elles craignent aussi que la fusion en cours avec l’Allemand Bayer entraîne l’extinction de certaines poursuites.

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« C’est la fin d’un empire. » Émilie Gaillard, enseignante-chercheuse en droit privé à Sciences-Po Rennes et membre du comité d’organisation du « Tribunal Monsanto » qui s’est tenu à La Haye en octobre 2016, veut y croire. « Ce n’est qu’un jugement en première instance et il faut bien entendu attendre l’issue de la procédure en appel », mais pour cette juriste, qui cherche à poser les bases d’un « droit des générations futures », la victoire du jardinier américain Dewayne Johnson face à la société Monsanto, vendredi 10 août, est bien le signe de la « fin d’un système qui ne peut plus perdurer ».

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