Trois jours après le séisme qui aurait provoqué la mort de près de 50.000 personnes, les secours se précipitent et la mobilisation internationale ne se dément pas. Mais étant donné les destructions massives sur l'île, il est extrêmement difficile de faire parvenir l'aide aux populations qui en ont désespérément besoin. Photo de Liliane Pierre-Paul, l'une des journalistes les plus respectées de Haïti, qui travaille à Radio Kiskeya (cliquez ici).
LesLes images qui parviennent de la capitale Port-au-Prince montrent des bâtiments effondrés et des cadavres empilés dans les rues, jonchant parfois des rues entières. Selon Stefano Zannini, chef de mission de Médecins sans frontières (MSF) sur place, « le jour, les gens errent dans les rues à la recherche de soins, de nourriture et d'un abri. Certains essaient d'extraire les gens de débris avec des outils de fortune. La nuit, les gens s'allongent dans les rues car ils ne veulent pas dormir dans les maisons, même si celles-ci ont résisté au tremblement de terre ». Trois jours après le séisme qui, selon les estimations de la Croix-Rouge, aurait fait de 40.000 à 50.000 morts, la situation semble toujours aussi désespérée.