Au Yémen, une guerre oubliée Analyse

Le monde suspendu à la réaction de l’Arabie saoudite après les attaques sur son infrastructure pétrolière

Les frappes de drones, samedi 14 septembre, par les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, sont une humiliation pour Riyad et le prince héritier Mohammed ben Salmane, principal artisan de la guerre au Yémen. Mais répliquer directement contre Téhéran présente un risque énorme.

Thomas Cantaloube

Alors que la guerre au Yémen ressemblait de plus en plus à un fardeau à porter pour l’Arabie saoudite – un conflit enlisé depuis cinq années, sans perspective de victoire –, les attaques menées samedi 14 septembre contre les installations pétrolières saoudiennes et revendiquées par les rebelles houthis pourraient bien relancer la violence, à moins qu’elles n’enveniment encore plus les relations entre Riyad et Téhéran, au risque d’une confrontation régionale.

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