Même si les révoltés de Quito ont réussi à faire céder le président Moreno sur la fin des subventions sur les produits pétroliers, l’Équateur est enfermé dans sa double logique de dépendance au pétrole et au dollar.
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Le président équatorien Lenín Moreno a finalement été contraint, face à la révolte populaire, de révoquer dimanche 13 octobre le fameux « décret 883 » qui supprimait les subventions pour les produits énergétiques. C’est une victoire pour les manifestants, majoritairement d’origine autochtone, qui, depuis deux semaines, avaient occupé les rues de Quito, contraignant le gouvernement à déplacer la capitale du pays à Guayaquil, sur la côte Pacifique. Mais la situation économique, qui a conduit à cette situation, n’a pas pour autant changé. D’où vient la crise équatorienne ? Comment en est-on arrivé là ? Pour le comprendre, il faut revenir sur les structures et l’histoire économiques de ce pays de près de 17 millions d’habitants coincé entre le Pérou et la Colombie.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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