Au premier plan, un homme d'une trentaine d'années retient son fils par le bras. Derrière eux, des décombres, ceux de sa maison, bombardée par l'aviation israélienne. Face caméra, ce Palestinien raconte comment les soldats israéliens ont visé, puis tué ses deux petites filles, tirant également sur sa mère, et sur lui-même. C'était à Gaza, en janvier 2009, au cours de l'offensive israélienne «Plomb durci», qui fit plus de 1.400 morts, dont au moins 700 victimes civiles palestiniennes. Une guerre dont Gaza-strophe, documentaire de 52 minutes sorti en salles le 16 mars, tente de documenter les effets et conséquences pour les habitants de Gaza.
«Gaza-strophe», l'impossible débat
Ballotté entre enjeux de politique locaux, agression de groupuscules extrémistes de droite, pressions de la part de soutiens inconditionnels et des représentants officiels d'Israël en France, le documentaire Gaza-strophe, qui documente le sort des victimes de l'offensive israélienne «Plomb durci», connaît une diffusion pour le moins mouvementée. Enquête.
16 avril 2011 à 11h32