Proche et Moyen-Orient Analyse

En Iran, l’élection présidentielle est totalement verrouillée

Le régime a tout organisé en vue d’une victoire de l’ayatollah ultraconservateur Ebrahim Raïssi, qui lui permettrait ensuite de succéder au Guide suprême. Contre lui, six candidats insignifiants ont été autorisés à se présenter. Une forte abstention s’annonce.

Jean-Pierre Perrin

Jamais une élection présidentielle n’a été aussi verrouillée depuis la création de la République islamique d’Iran, en 1979. Le cœur du régime ayant porté son choix sur l’ayatollah Ebrahim Raïssi, aucun obstacle ne doit se trouver sur sa route. Même Mahmoud Ahmadinejad, qui fut président pendant deux mandats (de 2005 à 2011) et pour lequel une fraude massive avait été organisée pour permettre sa réélection, n’a pas été autorisé à se présenter. Il ne constituait pourtant pas une grande menace mais le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, n’a voulu prendre aucun risque.

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