Tamazi, mort en rétention : le combat pour la vérité d’une famille de réfugiés
Sa femme et sa fille réclament l’exhumation de cet exilé d’origine kurde installé en France, interpellé lors d’un séjour en Belgique et décédé en cellule d’isolement, dans des circonstances troubles, alors que la France refusait son retour sur le territoire.
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IlIl leur a fallu remonter toute la France, puis la Belgique, jusqu’à sa région flamande. C’est là, à un millier de kilomètres de chez elles, que Pharze et Ana, mère et fille, ont pu retrouver le corps de Tamazi, leur mari et père, à la morgue. Kurdes exilés de Géorgie, tous trois vivaient depuis six ans dans le sud de la France, où Tamazi, 38 ans, travaillait dans le bâtiment. Les deux femmes avaient obtenu la protection internationale de la France et le statut de réfugié en 2019. Un quotidien familial interrompu brusquement.