Mpox : « Il faut adopter une véritable politique de prévention » des épidémies
L’OMS a déclenché mercredi 14 août son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence de la Mpox. Pour la médecin infectiologue et épidémiologiste Camille Besombes, au-delà d’une réponse d’urgence, la prévention doit tenir compte des facteurs socioéconomiques et environnementaux.
L’OrganisationL’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août le niveau d’alerte le plus élevé prévu par le droit international de la santé, à la suite d’une résurgence de la Mpox, une maladie anciennement connue sous le nom de variole du singe et présente depuis plus de dix ans en République démocratique du Congo (RDC). Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a expliqué à la presse que « la détection et la propagation rapide d’un nouveau clade [sous-famille – ndlr] de la Mpox dans l’est de la RDC, sa détection dans les pays limitrophes qui n’avaient pas encore signalé de cas de la maladie, et la possibilité qu’elle se propage en Afrique et au-delà sont très préoccupantes ».