La crise catalane redonne de la visibilité à l’extrême droite espagnole
Le spectre d’une Catalogne indépendante a réveillé le nationalisme espagnol qui s’était éteint avec la mort de Franco. Au congrès des députés, Podemos plaide pour reconnaître le délit d’apologie du franquisme.
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La petite phrase de Pablo Casado en dit long sur les crispations du débat public, ces jours-ci en Espagne. Lors d’une conférence de presse le 9 octobre, le porte-parole du Parti populaire (PP, au pouvoir à Madrid) a mis en garde Carles Puigdemont, le président de la Catalogne, à sa manière : « Celui qui déclarera l’indépendance finira peut-être comme celui qui l’a déclarée il y a 83 ans. » Casado, parfois cité comme un possible successeur de Mariano Rajoy à la tête du PP, faisait allusion à Lluís Companys (1882-1940). Cette grande figure du catalanisme avait déclaré l’indépendance de son « pays » en 1934, avant d’être fusillée, des années plus tard, par les franquistes.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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