Brexit: le meurtre de Jo Cox bouleverse la campagne
À six jours du scrutin, l'assassinat de cette députée travailliste, favorable au maintien de son pays dans l'UE, bouleverse la Grande-Bretagne. Il pourrait obliger certains des partisans les plus bruyants du Brexit à baisser d'un cran leur rhétorique anti-migrants, très agressive depuis des semaines.
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Grande-Bretagne, de notre envoyé spécial.- Le meurtre de Jo Cox et l’intense émotion qu’il suscite au Royaume-Uni ont provoqué une trêve dans la campagne sur l’Europe. Après l’annonce du décès de cette députée travailliste de 41 ans, favorable au maintien de son pays dans l’UE, tout s’est suspendu : les déplacements de campagne des deux camps ont été annulés, les débats télévisés reportés. À six jours d’un scrutin sur lequel le Royaume-Uni joue son avenir, c’est une nouvelle campagne qui commence, peut-être sur un registre plus apaisé. Dès jeudi soir, sur les plateaux télé, des appels à davantage de « respect » se faisaient entendre, tant les derniers jours ont débordé d'agressivité, en particulier dans la rhétorique anti-migrants censée servir le camp du Brexit (le départ de l'UE).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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