International Analyse

Algérie, pourquoi ça ne démarre pas

Absence de classe moyenne, sous-équipement... La mobilisation algérienne peine à prendre l'envergure de ses équivalents tunisien ou égyptien. Une nouvelle marche prévue à Alger et des actions à Oran, Annaba ou Constantine tentent de relancer le mouvement samedi.

Pierre Puchot

Samedi 19 février, les Algériens tentent une nouvelle fois de se lancer dans un processus révolutionnaire. Une marche est prévue à Alger, plusieurs sit-in et meetings doivent se tenir dans la journée à Oran, Annaba, Constantine... La semaine passée, le déploiement policier (plus de 30.000 rien que pour la ville d'Alger) avait volé la vedette à une mobilisation qui, selon les chiffres officiels du ministère de l'intérieur algérien, n'a pas dépassé 2.000 personnes dans la capitale.

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