Proche et Moyen-Orient Reportage

Le Liban fabrique des apatrides par milliers

Alors que la déchéance de nationalité est en discussion en France, son acquisition est un problème récurrent au Liban. L'apatridie y concerne des dizaines de milliers de personnes, dont environ 31 000 enfants syriens selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, mais aussi des Libanais non enregistrés.

Florence Massena

De notre correspondante à Beyrouth (Liban). - Impossible de les comptabiliser avec précision, mais les apatrides au Liban appartiennent à plusieurs catégories de population : les réfugiés reconnus par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les demandeurs d'asile non reconnus par le HCR, les migrants domestiques, avec ou sans papiers légaux, les Palestiniens arrivés au Liban entre 1952 et 1956, et après 1970, non enregistrés auprès de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), et les Libanais non enregistrés.

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