Depuis le 15 mai, ils sont plusieurs dizaines de milliers à prendre d'assaut, chaque jour, des places publiques d'Espagne, pour dire leur ras-le-bol de leur classe politique, avant les élections de dimanche. Des jeunes «sans avenir» et «indignés» veulent soudain avoir leur mot à dire, dans la droite ligne des ébullitions venues d'Islande et du monde arabe.
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DesDes vents d'air frais, venus d'Islande et des pays arabes, soufflent sur une Espagne ravagée par la crise économique. A quelques heures d'élections locales qui s'annoncent difficiles pour le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, des dizaines de milliers de jeunes «indignés» se rassemblent, chaque jour, sur la place de leur ville, pour crier leur rejet de la classe politique espagnole, qu'ils jugent corrompue et incompétente.