La Californie vit les incendies les plus massifs et les plus meurtriers de son histoire, amplifiés par une urbanisation erratique et le changement climatique. Les autorités, nationales et fédérales, n’ont de toute évidence tiré aucune leçon majeure pour gérer des catastrophes humanitaires d’une telle ampleur. Plus de 1 200 personnes sont portées disparues. Et l’air des villes est irrespirable.
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New York (États-Unis), de notre correspondant.- Le « paradis » a brûlé. Avec 76 morts (bilan provisoire), c’est déjà l’incendie le plus meurtrier et le plus destructeur de l’histoire en Californie. Mais l’atroce fournaise de Camp Fire, qui a détruit presque totalement la petite ville de Paradise au nord de San Franciso et laissé des dizaines de milliers de sans-abri, pourrait dans les prochains jours devenir une des catastrophes les plus meurtrières de l’histoire des États-Unis. À ce jour, 1 276 personnes sont en effet portées disparues. La liste comporte sans doute des personnes sauves ou des doublons. Mais beaucoup d’entre elles n’ont certainement pas pu quitter leur domicile cerné par des flammes immenses, enhardies par la sécheresse inhabituelle de ce mois de novembre. L’incendie monstrueux n’est qu’à moitié contenu. La recherche des victimes pourrait encore durer des semaines.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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