En Argentine, le péril Milei

Argentine : le libertarien Milei espère faire le plein des votes antipéronistes pour l’emporter

Dans un contexte d’inflation et de pauvreté accrue, l’Argentine organise ce dimanche le second tour d’une présidentielle incertaine, la plus indécise depuis le retour de la démocratie en 1983. Les adversaires de Javier Milei s’inquiètent d’un « saut dans le vide » en cas de succès du libertarien. 

Ludovic Lamant

Pendant de longues secondes, ils se sont pris dans les bras. Sur l’estrade de son meeting de clôture jeudi soir, à Córdoba, la deuxième ville du pays, Javier Milei a étreint Patricia Bullrich sous la clameur du public. La candidate conservatrice, arrivée troisième du premier tour de la présidentielle en Argentine le 22 octobre, est venue manifester son soutien à l’économiste libertarien, arrivé deuxième : « Javier, ton tour est venu [...] Tu t’es imposé comme l’option du changement. Nous t’accompagnons, avec patriotisme, pour que tu deviennes le prochain président. »

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