Après le «non» en Ecosse, le Royaume-Uni s'oriente vers un Etat fédéral
La victoire du « non » à l’indépendance en Écosse est le début d’un long processus. Alex Salmond, premier ministre, démissionne mais l’Écosse devrait obtenir plus de pouvoirs. Les autres régions – y compris l’Angleterre – veulent la même chose. Un rééquilibrage entre quatre nations est lancé. Si le Royaume reste uni, il s’engage dans une voie fédérale.
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Londres, correspondance. D’abord une évidence, qu’il convient de souligner. L’exercice démocratique que viennent d’achever l’Écosse et le Royaume-Uni est remarquable. Avec passion mais sans réelles tensions sur le terrain, les Écossais ont discuté de faire sécession. Ils ont pris l’une des plus importantes décisions politiques de leur vie dans le cadre d’un grand débat national, avec ferveur et respect. Ils se sont rués aux urnes, le taux de participation atteignant 85%, un record historique en Écosse. Quant au gouvernement britannique, il a depuis le départ déclaré qu’il reconnaîtrait le résultat, quel qu’il soit. Le droit à l’autodétermination a été parfaitement respecté.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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