Face à l’ampleur des manifestations qui ont suivi l’annonce, vendredi soir, de l’augmentation du prix de l’essence, le régime de Téhéran a coupé Internet. Le mouvement de contestation semble se poursuivre en dépit d’une répression violente. Trois membres des forces de l’ordre auraient été tués, une centaine de banques déjà incendiées. Les gardiens de la révolution se préparent à intervenir.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe black-out décrété par le Conseil supérieur de sécurité nationale, l’organisme chargé des questions stratégiques et de défense, sur l’ensemble du territoire iranien s’est révélé très efficace. En l’absence d’Internet, qui avait permis samedi aux contestataires d’appeler à des manifestations, de se coordonner et d’envoyer des vidéos, on ne sait plus ce qui se passe en République islamique d’Iran.