Si Israël a dénoncé l’attaque à l’arme chimique, le pays n’entend pas modifier sa politique vis-à-vis du conflit syrien. L’État hébreu s’en tient à des frappes ciblées pour empêcher les convois d’armes à destination du Hezbollah, allié du régime syrien.
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JérusalemJérusalem, de notre correspondante.- Au lendemain de l’attaque à l’arme chimique du 4 avril dans la province d’Idlib, en Syrie, le ministre israélien de la défense, Avigdor Liberman, a ouvertement pointé la responsabilité de Damas. « Nous savons que c’est une opération syrienne [menée] par [Bachar al-]Assad de A à Z », a-t-il affirmé dans les colonnes du journal Yedioth Aharonoth. C’est « sûr à 100% », a-t-il insisté. Jamais une haute autorité israélienne n’avait dénoncé aussi fermement le régime syrien depuis 2011.