Chili : l'espoir déçu de la Constituante Reportage

Au Chili, le réveil antifasciste fait gagner la gauche

Prenant appui sur un large front antifasciste de la jeunesse et de la génération du coup d’État, Gabriel Boric a mené une intense campagne de politisation pour faire reculer l’extrême droite et une abstention galopante. Sa victoire avec 56 % des voix est à la hauteur espérée.

Mathieu Dejean

Santiago et Santa Maria (Chili).– Un week-end de surchauffe, et une victoire haut la main pour la gauche. Ce 19 décembre, tôt dans la soirée, les rues de la capitale du Chili bruissent de concerts de klaxons et de chants victorieux. « À bas le fascisme ! », « Le Chili s’est réveillé ! », « Boric, ch ch ch ! », reprennent en chœur les partisans de Gabriel Boric, qui devient, à 35 ans, le nouveau président du pays avec 55,9 % des voix, contre 44,13 % pour son adversaire d’extrême droite, José Antonio Kast.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter