Europe

Pays-Bas, le référendum qui risque de désorienter l’Europe

Une décennie après le "non" à la Constitution européenne, les Pays-Bas battent à nouveau en brèche les ambitions de l’UE. Le 6 avril prochain, les Néerlandais sont invités à se rendre aux urnes pour donner leur avis sur un accord de libre-échange avec l'Ukraine. Sur les bulletins, le choix sera simple : pour ou contre. Que diable vient faire l’Ukraine dans un référendum national ? 

Stefan De Vries (La Cité)

21 janvier 2016 à 08h42

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Contrairement à la Suisse, les Pays-Bas n’ont pas une longue tradition référendaire. C’est le 1er juillet 2015 que le gouvernement du royaume a accordé aux citoyens le droit d’initiative en matière de référendum consultatif. Par cette nouvelle loi, les citoyens pourront proposer un référendum a posteriori sur chaque loi votée, à l’exception des textes concernant la maison royale, le budget, ou encore la Constitution. Pour la tenue d’une telle consultation, seulement 300 000 signatures sont nécessaires. Comme le pays compte 17 millions d’habitants, il s’agit de 1,7 % de la population. Le seul référendum jamais organisé, celui de 2005 sur la Constitution européenne, n’avait pas de statut légal pérenne. Le scrutin d’avril prochain est donc une première.

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