Pour sauver son poste, Netanyahou s’allie avec le pire de l’extrême droite israélienne
Afin de contrer le nouveau tandem centriste qui menace sa réélection, le premier ministre d’Israël a organisé l’alliance des petits partis nationalistes et religieux, dont Force juive, considéré comme raciste et dont certains membres figurent sur la « liste noire » américaine du terrorisme.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
S’ilS’il en était encore besoin, Benjamin Netanyahou vient de prouver une nouvelle fois qu’il était prêt à toutes les alliances et à toutes les compromissions avec l’extrême droite la plus radicale pour se maintenir au pouvoir. Le premier ministre israélien ne s’est pas contenté d’observer les manœuvres des petits partis extrémistes dans la perspective des élections législatives du 9 avril 2019, il a pris une part active dans leur rassemblement en les poussant à passer un accord et en leur promettant par avance des ministères. Ce faisant, il a réintroduit dans le jeu électoral et offert des perspectives à Force juive, un parti dont l’incarnation précédente avait été interdite de concourir aux élections de 1988, car jugée trop raciste et trop peu démocratique, et dont certains des membres sont interdits d’entrée sur le sol des États-Unis pour soupçon de terrorisme.