Enquête sur BDS (1/2): une campagne qui se renforce en Europe malgré la répression

Plus de dix ans après son lancement par des associations palestiniennes, la campagne de boycott d'Israël gagne du terrain en Europe. Si elles ne font pas encore vaciller l'économie israélienne, les actions de boycott et de désinvestissement fragilisent Tel-Aviv. Et inquiètent ses amis. Notamment en France, où le mouvement fait l'objet d'une criminalisation politique et judiciaire.

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« Est-ce que la campagne se développe ? Je dirais qu'elle progresse dans un contexte de répression accrue. » Co-animatrice nationale de Boycott désinvestissement sanctions (BDS) France, Imen Habib a le sens de la synthèse. Et elle sait euphémiser : « Nous avons eu des victoires mais il est difficile, en France, de communiquer sur ces actions. » Les 16 et 17 janvier 2016 s'est tenu à Marseille le cinquième week-end national de BDS France, un mouvement qui compte une cinquantaine de collectifs locaux et dont l'appel, remontant à 2009, est signé par 51 organisations nationales. BDS France est rattaché à la campagne internationale pour le boycott d'Israël lancée, elle, le 9 juillet 2005 (un an après l’avis de la Cour internationale de justice jugeant illégal le mur érigé par Tel-Aviv en Cisjordanie), à l'initiative de 170 organisations non gouvernementales palestiniennes.

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