La lutte contre la fraude et l'évasion fiscale est devenue une priorité des gouvernements : le sommet qui réunit aujourd'hui à Bruxelles les dirigeants européens y sera largement consacré. Officiellement, la France est déterminée à mener le combat, mais quand un cas concret se présente, la volonté semble s'évanouir. Il en va ainsi d'ArcelorMittal, à qui l'administration fiscale réclame 1,3 milliard d'euros d'impôt.
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L’informationL’information avait fuité à l’automne, au moment où le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, tentait d’imposer un rapport de force avec ArcelorMittal sur le maintien des hauts-fourneaux de Florange : le groupe sidérurgique avait « une dette fiscale astronomique » à l’égard de l’État français, assurait alors le ministre. Un redressement de quelque 1,3 milliard d’euros lui a été signifié, l’administration fiscale contestant une optimisation fiscale élaborée qui lui a permis, en quelques années, de ne plus payer d’impôt en France.