La saga du Brexit Vidéo

Ce qui pousse les Grands-Bretons à décamper

Vidéo réservée aux abonné·es

Enquêtes exclusives, reportages, documentaires, entretiens…

Je m’abonne pour 1€

Résiliable en 3 clics

Se connecter

Tout se ligue pour que les sujets de Sa Majesté s'isolent. Le sens des affaires leur avait fait rallier l'Europe en 1973. Ils se posent aujourd'hui en gardes-frontières révulsés. Retour sur un retournement de situation…

Antoine Perraud

Rien n'y fait, pas même le meurtre de la députée Jo Cox : le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord vit un phénomène de cristallisation politique, le Brexit. La sortie des structures intégrées de l'Europe relève, outre-Manche, des tours et détours de la mémoire. S'est en effet tenu là-bas, en 1975, deux ans après l'adhésion à la CEE, un référendum mouvementé. Or les arguments d'il y a 41 ans sont désormais parés d'un nouvel éclat aux yeux de l'esprit public. Nous retrouvons, dans le champ électoral, cette cristallisation dont parlait Stendhal à propos de l'amour : « Aux mines de sel de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d’arbre effeuillé par l’hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d’une mésange, sont garnies d’une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. Ce que j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter