Ukraine : les dix jours où les cibles de guerre ont changé
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporters ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine se retrouve confronté à la réalité du terrain.
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MediapartMediapart poursuit la chronique de la guerre en Ukraine, de manière régulière, chronologique et fondée sur des sources ouvertes (lire ici le premier volet). Nous nous étions arrêtés le 9 octobre, au moment où le Kremlin avait ordonné des frappes en représailles au lendemain de l’explosion du camion piégé sur le pont de Crimée. Depuis, la guerre a pris une nouvelle tournure : les Russes se sont attaqués tout d’abord à Kyiv, visant particulièrement les infrastructures énergétiques, juste avant l’hiver, à coups de missiles et de drones iraniens. Une manière de faire face aux défaites sur la ligne de front, notamment dans le Sud, à Kherson.