Le honteux soutien de la France à Christine Lagarde
Christine Lagarde a déposé sa candidature pour un deuxième mandat à la tête du FMI, sachant que sa reconduction serait sa meilleure protection contre les avancées de la justice dans l'affaire Tapie. Elle a aussitôt reçu le soutien du gouvernement. Au mépris des règles de l'État de droit.
CommeComme une mécanique bien réglée, l’actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, avait à peine annoncé, ce vendredi 22 janvier, qu’elle était candidate à sa propre succession et qu’elle briguait un second mandat à la tête de l’institution financière, qu’elle a aussitôt reçu l’appui du gouvernement français. Sans la moindre allusion, sans même la moindre mention du scandale Tapie dans lequel elle a joué un rôle important qui va lui valoir d’être renvoyée devant la Cour de justice de la République (CJR) pour son « incurie », le ministère des affaires étrangères, Laurent Fabius, a aussitôt chanté ses louanges et confirmé qu’elle aurait le plein soutien des autorités françaises.