Proche et Moyen-Orient Reportage

L’économie de la Cisjordanie paye le prix fort de la guerre à Gaza

Permis de travail suspendus, checkpoints renforcés, touristes volatilisés, taxes non versées : plus de quatre mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans l’enclave palestinienne, les territoires occupés subissent eux aussi une crise économique sans précédent.

Wilson Fache

Jénine, Ramallah, Bethléem (Cisjordanie occupée), Jérusalem.– Il suffit de passer la porte de son magasin pour qu’Alaa Zakarnen explose : « Vous voyez toutes ces vestes ? Je les ai achetées pour 100 shekels chacune [environ 25 euros − ndlr] et je suis contraint de les revendre 50 shekels seulement pour en tirer un peu de liquidités ! En pleine crise économique, les gens gardent le peu d’argent qu’ils ont pour acheter du pain plutôt que des vestes », enrage ce commerçant palestinien de 33 ans, qui tient une boutique de vêtements pour hommes dans le centre de Jénine, une ville du nord de la Cisjordanie occupée. 

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