Le feuilleton WikiLeaks inaugure une bataille mondiale des opinions, des peuples et des Etats dont l'enjeu est notre liberté d'information. Il s'agit de son extension grâce au renforcement des promesses démocratiques de la révolution numérique ou, au contraire, de sa régression à cause d'une sainte alliance des intérêts économiques et des pouvoirs nationaux, des appétits d'argent et des folies de puissance. Parti pris et accès au site miroir WikiLeaks.Mediapart.fr.
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LaLa liberté sans frontières d'Internet contre la première puissance mondiale : ainsi pourrait-on résumer l'affaire WikiLeaks qui n'en est encore qu'à ses débuts. Entravée aux Etats-Unis, des entreprises privées ayant obéi aux pressions de l'administration, mais relayée dans le monde entier, grâce à la multiplication de sites-miroirs (Mediapart a créé le sien, accessible en cliquant ici), la divulgation quotidienne des télégrammes confidentiels de la diplomatie américaine se poursuit à la manière d'un supplice chinois : 1.862 mardi 21 décembre 2010, sur un total de 251.287 annoncés.