Le journaliste Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a été à l’origine de milliers de révélations compromettantes, notamment sur la façon dont les États-Unis ont mené la guerre en Irak et en Afghanistan. Mais il a été privé de liberté à partir de 2010, puis réfugié à l’ambassade d'Équateur à Londres, menacé d’extradition aux États-Unis où il risquait 175 ans de prison pour espionnage. Avant de trouver un accord de plaider coupable avec la justice américaine en juin 2024.
Le lanceur d’alerte et journaliste s’est exprimé le 1er octobre devant le Conseil de l’Europe pour la première fois depuis sa sortie de détention. Il continue d’alerter sur les effets dramatiques de son arrestation pour la liberté d’expression et le journalisme d’investigation.
Le fondateur de WikiLeaks a quitté Londres après quatorze années d’enfermement dans l’ambassade équatorienne, puis dans une prison haute sécurité. Il doit se rendre dans les îles Mariannes pour y être condamné à 62 mois de prison, peine qu’il a déjà purgée. Il pourra ensuite repartir, libre, vers l’Australie.
Pour empêcher son transfert aux États-Unis, où il risque la prison à vie, le fondateur de WikiLeaks abat sa dernière carte en droit britannique les 20 et 21 février. Au regard de l’intérêt public majeur des informations qu’il a contribué à révéler, nous devons, en tant que journalistes et citoyens, nous dresser pour obtenir sa libération.
Alors que l’ultime recours en droit britannique du fondateur de WikiLeaks doit être examiné fin février, Alice Jill Edwards s’inquiète de sa santé mentale et des conséquences sur celle-ci d’un emprisonnement et d’un placement à l’isolement dans une prison américaine.
L’organisation fondée par Julian Assange est à l’origine de plusieurs des principaux scoops de ces quinze dernières années. Elle a également profondément influencé les autres médias en popularisant de nouveaux modes de collaboration et de protection des sources.
Lors de la dernière semaine d’audience en vue de l’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis, plusieurs experts sont venus décrire les conditions de vie atroces au sein des quartiers haute sécurité dans lesquels il serait détenu. Verdict le 4 janvier.
Lors de la deuxième semaine d’audiences en vue de l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, plusieurs journalistes ayant travaillé sur les documents fournis par Chelsea Manning en 2010 ont défendu le sérieux du travail de WikiLeaks dans leur traitement. La semaine a également été marquée par le témoignage de Daniel Ellsberg, à l’origine de la divulgation des Pentagon Papers en 1971.
Le journalisme est l’accusé du procès d’extradition de Julian Assange qui s’est ouvert à Londres. Le fondateur de WikiLeaks n’est pas un espion mais le militant d’un droit fondamental : celui de savoir tout ce qui est d’intérêt public. C’est pourquoi nous sommes à ses côtés.
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Pendant sa réclusion à l’ambassade d’Équateur à Londres, tous les faits et gestes de Julian Assange étaient filmés par les caméras d’une société espagnole assurant officiellement la sécurité des locaux, mais travaillant en sous-main pour la CIA. Les visiteurs du fondateur de WikiLeaks ont aussi été surveillés, dont l’avocat français Juan Branco, qui compte déposer plainte contre X.
Le lanceur d’alerte, qui a révélé l’espionnage massif et mondial conduit par les services américains, sort un livre et demande l’asile à la France. La ministre de la justice, qui se dit favorable à une telle mesure, a été recadrée. À l’Élysée comme à Matignon, on explique qu’il n’est pas question de rouvrir un débat fermé par Valls en 2013. Dans son livre, Snowden raconte ce qu’est sa vie en Russie depuis six ans.
Trump ne se souvient plus de ses déclarations d’amour pour WikiLeaks. Les démocrates accusent Assange d’avoir fait élire Donald Trump en lien avec Moscou. Des médias prennent leurs distances. Sous le coup d’une demande d’extradition de Washington, le fondateur de WikiLeaks bénéficie d’un soutien limité aux États-Unis. Ce qui rajoute aux inquiétudes des défenseurs américains de la liberté d’informer.
Le sort de Julian Assange, tout comme celui de Chelsea Manning ou d’Edward Snowden, dépasse sa personne, ses fautes ou ses erreurs. Ce que la puissance américaine et ses alliés étatiques veulent lui faire payer, c’est d’avoir ouvert la voie à une nouvelle utopie démocratique dont l’arme pacifique est le droit de savoir.
Pour l’instant, la justice américaine ne reproche au fondateur de WikiLeaks que d’avoir tenté de pirater le mot de passe d’un réseau protégé de l’armée américaine, une infraction punissable de cinq années de prison. Cette incrimination, qui pourra par la suite être complétée par d’autres, est un moyen de nier la qualité de journaliste de Julian Assange et celle d’organe de presse de WikiLeaks.
Le 19 juin 2012, Julian Assange se réfugie dans l’ambassade équatorienne de Londres. Hacker légendaire, il a réussi à révolutionner la presse en lançant la première plateforme de « leaks ». Sept ans plus tard, c’est un homme diminué physiquement et tombé en disgrâce qui ressort escorté de policiers. Il fait l’objet d’une demande d’extradition de la part des États-Unis où il est poursuivi pour « conspiration en vue d’une intrusion informatique ».
Julian Assange a été interpellé par la police britannique ce jeudi à l’ambassade d’Équateur, après que ce pays a levé l’asile qu’il lui accordait. La justice britannique doit désormais décider de son sort. Les États-Unis ont déjà demandé son extradition et dévoilé son inculpation pour « conspiration en vue d’une intrusion informatique ».