Asie et Océanie

La centrale de Fukushima Daiichi était une bombe à retardement

Dissimulation, négligence, mépris des avertissements: les ingénieurs de Tepco, l'exploitant de la centrale sinistrée, ont ignoré le «B.A BA» de la sûreté.

Michel de Pracontal

Un tsunami maximum de 5,7 mètres

Plus récemment, Tepco a présenté, lors d'un symposium tenu en novembre 2010 à l'Institut de technologie de Niigata, un document intitulé «Evaluation des tsunami pour les centrales nucléaires au Japon». Il s'agit d'une étude démontrant la parfaite sécurité des centrales nucléaires nippones grâce à une méthode de simulation hautement scientifique qui conduit à estimer la hauteur maximale d'une vague de tsunami à Fukushima, et par conséquent celle des murs de protection. La hauteur limite trouvée par les experts est 5,7 mètres. Celle observée dans la réalité, le 11 mars, était 14 mètres... soit plus du double de la prévision des experts.

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