Idées Entretien

Abolir les prisons, une « utopie réelle »

Dans « Brique par brique, mur par mur », trois chercheurs tentent la première histoire de l’abolitionnisme pénal, qui place la critique radicale de la prison, de la justice et de la police au cœur de ses analyses. Une tradition militante et politique riche. Y compris en Europe.

Mathieu Magnaudeix

« Les institutions pénales ne sont pas seulement inefficaces pour nous protéger et régler nos différends, elles sont en plus préjudiciables et néfastes. » Avec Brique par brique, mur par mur (Lux Éditeur), qui paraît en France le 17 mai, Gwenola Ricordeau, professeure associée en justice criminelle à l’université de l’État de Californie, Joël Charbit, chercheur associé au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques, et Shaïn Morisse, doctorant au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, retracent l’archéologie et l’actualité de l’abolitionnisme pénal, qui défend l’abolition de la justice, de la police et de la prison.  

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