Sheila (Irak), correspondance.– La nuit annonce le glas d’une fin de cessez-le-feu. À Sheila, village irakien frontalier avec la Syrie, les réfugiés venus du Kurdistan syrien, guidés par des passeurs sur des sentiers inconnus, se pressent, fuyant les militaires turcs et leurs supplétifs arabes syriens. L’OIM (Organisation internationale pour les migrations, dépendant de l’ONU) les accueille. Un interrogatoire est opéré par les « Asaych », les renseignements kurdes irakiens. Une fois ces formalités passées, un bus les escortera à Bardarash, un camp situé à 80 km au nord d’Erbil, la capitale. Il avait été mis à disposition pour les déplacés de Mossoul durant la guerre contre l’État islamique (EI).
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