Daryush Shayegan: la poésie, ultime quête du philosophe
Le célèbre penseur iranien s’est éteint à Téhéran. Lui qui se réclamait des Lumières avait le premier décrypté la révolution islamique, et expliqué le choc de la modernité dans les sociétés traditionnelles. Étudiant la schizophrénie qui menace le monde non occidental, il laisse comme testament un grand livre sur la poésie persane, dans laquelle il voit un des sommets de l’esprit humain.
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Lors de son ultime passage à Paris, un soir de novembre, Daryush Shayegan avait convié le grand poète mystique Hâfez à le rejoindre au café Le Select, où il avait quelques habitudes. « Il est avec nous », avait annoncé le philosophe, comme s’il s’agissait d’une évidence, avant de commander un Martini. Le grand poète iranien du XIVe siècle, qui enchanta Victor Hugo, Goethe et Nietzsche, a beau être enterré dans les jardins de Chiraz, il était aussi assis aux côtés de Shayegan dans la brasserie du boulevard Montparnasse. C’est ainsi : les Iraniens ont une telle vénération pour leurs grands poètes classiques qu’ils les emmènent partout avec eux. Même dans les troquets parisiens.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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