Marioupol, ville martyre

Après trois mois de résistance, le port de Marioupol est tombé le 20 mai aux mains des forces russes, marquant une victoire symbolique pour le président Vladimir Poutine. Plus de 2 400 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers, alors que la ville est largement détruite.

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Sauf à prendre la mer, ce qui semble finalement logique quand on parle d’un port, il n’y a que trois routes pour sortir de Marioupol : celle qui suit la côte à l’est en direction de la Russie, mais où les séparatistes soutenus par Moscou avaient dès 2014 construit des check-points ; celle qui file vers le nord et d’où arrivait le charbon du Donbass, mais sur laquelle les déplacements étaient devenus difficiles depuis la proclamation de la « République populaire de Donetsk » (DNR) ; et celle de l’ouest enfin, qui longe les stations balnéaires de l’époque soviétique, où s’entraînaient les bataillons ukrainiens qui se relayaient dans les tranchées.

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