Justice Analyse

À Paris, des peines de prison à perpétuité pour deux disparitions forcées en Syrie

Trois hauts responsables syriens étaient jugés en leur absence pour la disparition forcée et la mort sous la torture de deux Franco-Syriens. Ces deux victimes sont exemplaires de l’utilisation massive de la disparition comme arme de répression par le régime syrien.

Gwenaelle Lenoir

Pendant quatre jours, devant une cour de justice parisienne, il a été question d’une arme. Pas n’importe laquelle. La plus redoutable du régime syrien de Bachar al-Assad, dont il a usé et use encore sans frein : la disparition forcée. Ici, ce sont celles de Mazen Dabbagh et de son fils Patrick Abdelkader Dabbagh, enlevés à leur domicile damascène par des officiers des services de renseignement de l’armée de l’air, parmi les plus féroces du régime.

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