Au Yémen, une guerre oubliée Parti pris

Kurdes, Yéménites: l’indignation à géométrie variable de la France

Le président turc Erdogan, qui a acheté 460 millions d’euros d’armes à la France depuis 2009, ne pourra plus en importer s’il poursuit son offensive contre les Kurdes. Une menace de Paris dont il n’a tenu aucun compte. Mais l’Arabie saoudite qui en a acheté plus de 11 milliards peut continuer, sans encourir les reproches de la France, à multiplier les crimes de guerre au Yémen…

René Backmann

Par un communiqué conjoint du 12 octobre, la ministre des armées, Florence Parly, et son collègue des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont annoncé qu’en réponse à « l’offensive unilatérale engagée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie », trois jours plus tôt, la France avait « décidé de suspendre tout projet d’exportation vers la Turquie de matériels de guerre susceptibles d’être employés dans le cadre de l’offensive en Syrie ». « Cette décision, ont ajouté les deux ministres, est d’effet immédiat. »

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