Europe

Attentat à Moscou : autopsie d’un échec sécuritaire

Si le Kremlin cache la chronologie de l’attentat du Crocus City Hall, c’est pour mieux masquer les failles béantes dans sa lutte contre le terrorisme djihadiste.

Matthieu Suc

Dans la matinée du lundi 25 mars, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a refusé de commenter les communiqués successifs de l’État islamique revendiquant l’attentat près de Moscou qui a fait, vendredi 22 mars, au moins 144 morts et plusieurs centaines de blessés. « L’enquête est en cours et l’administration présidentielle aurait tort de faire des commentaires sur le déroulement de l’enquête », a-t-il répondu aux journalistes qui l’interrogeaient lors de son point presse.

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