Proche et Moyen-Orient

Nucléaire iranien : Téhéran négocie sous « pression maximale »

Les pourparlers entre l’Iran et les États-Unis reprennent samedi 26 avril à Oman, en dépit du renforcement des sanctions décidé par l’administration Trump. Et bien que le Guide suprême renonce ainsi à sa promesse de ne plus jamais négocier avec « une puissance satanique ».

Jean-Pierre Perrin

C’est un pari des plus difficiles que doit tenir la République islamique d’Iran en participant à des négociations sur son programme nucléaire avec l’administration Trump. Elle doit tout à la fois présenter à la population ces pourparlers avec « une puissance satanique » comme une victoire idéologique, veiller à ce que les discussions se déroulent de façon indirecte, quand les États-Unis les veulent directes, subir en même temps la politique dite de « pression maximale » mise en place par Donald Trump et préserver ses acquis nucléaires quand Washington entend les mettre à mal.

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