Centrafrique, les dangers de l’intervention française Parti pris

Centrafrique : l’écran de fumée du gouvernement français

Le débat sur la prolongation de l'opération Sangaris aurait pu être l’occasion de mettre honnêtement les cartes sur la table. Au lieu de cela, l'exécutif français refuse d'assumer le coût et les moyens nécessaires à sa réussite.

Thomas Cantaloube

Le vote, mardi 25 février à l’Assemblée nationale et au Sénat, de la prolongation de l’opération Sangaris a été l’occasion d’un remarquable théâtre d’ombre : le gouvernement et le Parti socialiste ont défendu avec des arguments émotionnels et anachroniques la poursuite de l’opération militaire en Centrafrique, pendant que l’opposition en critiquait les impasses et les non-dits, souvent avec des arguments fondés, mais pour finir par l’approuver d’un même élan que la majorité de gauche (seuls quatorze députés ont voté contre : 12 de droite et 2 communistes)…

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