International

Pékin 2008: les promesses oubliées du CIO

En juillet 2001, lors de l'attribution des jeux Olympiques à Pékin, les Chinois avaient promis au Comité international olympique des progrès en matière de droits de l'homme. Aujourd'hui, le patron du CIO, Jacques Rogge, fait mine de ne pas s'en souvenir.

Thomas Cantaloube

Jacques Rogge, ancien champion belge de voile et présentement patron du Comité olympique international (CIO), rame. Confronté à la réalité de la poigne de fer chinoise au Tibet et à sa politique de répression des droits de l'homme et de la liberté de la presse, le successeur du franquiste Juan Antonio Samaranch à la tête du mouvement olympique écope tout ce qu'il peut. Il a déploré l'intervention des militants de Reporters sans frontières lors de l'allumage de la flamme – « Il est toujours triste qu'une telle cérémonie soit perturbée » – et, dans une interview au Figaro au début du mois, il a doctement expliqué : « Les gens ne se rendent pas compte que le CIO n'est pas les Nations unies du sport. Nous ne devons pas entrer dans des domaines politiques. Si nous le faisions, nous nous aliénerions la possibilité de ce trait d'union entre tous les peuples. »

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