Cachez ces paradis fiscaux dans l’UE que Pierre Moscovici ne saurait voir...
Pierre Moscovici a affirmé qu’il n’y avait pas de paradis fiscaux dans l’UE et a fait la leçon sur Twitter à quiconque contestait ce point de vue. C’est pourtant l’existence de ces paradis fiscaux qui relève de l’évidence, même si le commissaire européen refuse de le voir.
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Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques, s’est encore pris les pieds dans le tapis. Lundi 25 mars, il a ainsi martelé qu’il n’y avait pas de « paradis fiscal dans l’UE ». Interpellé sur Twitter à ce sujet par le candidat PCF aux européennes, Ian Brossat, il insiste : « Que ça vous plaise ou pas, il n’y a pas de paradis fiscal dans l’UE, mais sans aucun doute des pays qui encouragent à l’excès l’optimisation fiscale.Caricature et réflexe pavlovien anti-européen ne suffisent pas à faire une vérité. » Une distinction fort subtile, mais qui, selon l’ancien ministre de l’économie et des finances devrait le dédouaner de toute accusation. Pour lui : mélanger « paradis fiscaux » et « pays qui encouragent à l’excès l’optimisation fiscale » serait une « caricature » contraire à la vérité.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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